NNHMN
“Dark Disco” ? NNHMN, dont les origines ont infusé dans la culture techno berlinoise, marient une dance groovy imparable à des volutes gotheuses d’inspiration lynchesque. La moindre cave se transforme en dancefloor au son de leur synth-pop technoïde, sur laquelle la chanteuse Lee Margot susurre ses mélodies vénéneuses. Sur le podium de la darkwave popisante aux côtés de Boy Harsher ou Vive la Fête, NNHMN risquent de bientôt leur chiper la place.
BUZZ KULL
Marc Dwyer, alias BUZZ KULL, connaît sur le bout des doigts les classiques de l’époque (comprenez Skinny Puppy, Nitzer Ebb ou Front242). Beats electro qui claquent, basses ronflantes, synthés nauséeux et vocaux décharnés : les ingrédients séminaux de l’EBM sont régurgités avec brio, et avec la production musculeuse de l’Australien, qu’on a également aperçu aux côtés de Liars, Ellen Alien ou Kontravoid.
ECKHART
Duo pétaradant qui a émergé de la Riviera – et devenu récemment trio-, ECKHART navigue entre electro frénétique et darkitude post-punk, avec une petite dose de bruitisme industriel – un peu comme si Genesis P-orridge tenait les rênes dans un live des Chemical Brothers : breakbeats vertigineux et synthés suffocants occupent l’espace, dans lequel naviguent les vociférations de John Silvestre et le chant d’Olivia Madhuri, au micro, et le groove homérique de Laurent Sur à la batterie.
MISTRESS
Enfant des années covid, MISTRESS est un projet bernois à la fragilité musicale hautement addictive. Habillée d’une esthétique sonore qui louche avec bonheur vers la fin des années 80, leur cold wave envoûtante fleure bon le Pornography des Cure, mais aussi les prémices du shoegaze de My Bloody Valentine.
Stéphanie Delarze & Serge Diserens
Serge Diserens, de la cave les Moines, géniteur de la «meilleure Syrah du monde» élue en 2016 à Côte Rôtie (!) et sa moitié Stéphanie Delarze (une des deux tenancières de la Baudelière), présenteront les vins de leurs domaines cousins.
Marjorie Bonvin
Presque aussi vieilles que le château, les vignes de Chillon ont pris racine sur les contre-hauts du lac depuis le XIIIe siècle déjà. Marjorie Bonvin, émérite œnologue de la maison Henri Badoux, tricote les cépages du Château sous la juste appellation « Clos de Chillon », un nom qui résonnait déjà au XVIIIe siècle, entre deux invasions bernoises.
